Dis-moi pas!? La petite histoire des mots d'ici
du Trésor de la langue française au Québec
Le Centre de la francophonie des Amériques partage la série linguisticomique Dis-moi pas!? La petite histoire des mots d’ici présentée par le Trésor de la langue française au Québec (TLFQ) et l’Université Laval.
La série linguisticomique Dis-moi pas!? La petite histoire des mots d’ici décrit avec humour l’origine parfois étonnante et toujours passionnante d’une trentaine de mots qui colorent le français en usage au Québec.
Le français d’ici a une longue histoire. S’appuyant sur des travaux menés au Trésor de la langue française au Québec, la série raconte cette histoire à travers celle de mots qui caractérisent la variété québécoise du français. Riche de son héritage lexical séculaire, celle-ci est marquée de créativité et d’innovations surprenantes! Au fil des visionnements de la vingtaine de capsules vidéo, on découvre comment la langue reflète différents aspects de l’évolution de la société qui la parle et, surtout, combien elle a la mémoire longue!
Réalisation du projet Dis-moi pas!? - Mentions au bloc générique
Chasse-galerie
Quelles sont les origines du mot chasse-galerie, qui désigne une légende ayant marqué l’imaginaire québécois? Et quel est le rapport entre des bûcherons qui traversent la nuit dans un canot d’écorce et de garnements qui courent comme des damnés sur une galerie?
Atoca et canneberge
D’où viennent les mots atoca et canneberge? Et surtout, pourquoi dispose-t-on de deux noms pour désigner une plante et son petit fruit rouge bourré d’antioxydants, si chéri au Québec?
Grafigner
Une équipe de hockey qui grafigne la glace, de mignons et diaboliques chatons qui grafignent les mains, des guitaristes qui jouent un rock qui grafigne… Les multiples sens du verbe grafigner révèlent ses origines surprenantes!
Slush et gadoue
L’arrivée du printemps au Québec est marquée par l’apparition de la gadoue, aussi appelée slush. Si cette bouillie neigeuse n’a rien d’attrayant, l’histoire de ses noms est plutôt absorbante.
Piastre et piasse
L’histoire du mot piastre est digne d’une véritable saga remplie de voyages, de conquêtes, de disputes et d’énigmes… Ce mot riche a généré en français québécois une foule d’expressions qui dépassent les questions d’argent!
Mouche et mouche à feu
Pendant la belle saison au Québec, pas besoin de réclamer le silence pour entendre les mouches voler : elles bourdonnent dans nos oreilles et essaiment notre vocabulaire entomologique. Pleins feux sur le mot mouche!
Herbe
D’où viennent tous nos noms d’herbe? Si l’herbe verdit dans nos champs, le mot herbe tapisse notre français québécois, tant et si bien qu’il nous fait parfois perdre la carte…
Orignal
L’orignal occupe une place à part dans le cœur de la population québécoise. Son nom apparaît d’ailleurs dans plus de 200 toponymes au Québec, et on croit même l’apercevoir sur les pièces de 25 cents, alors qu’en réalité…
Poudrerie
Dans l’imaginaire québécois, la poudrerie évoque un climat rigoureux et hostile. Si la poudrerie comporte beaucoup de neige, le mot poudrerie contient d’abord le mot poudre, qui remonte au latin pulveris, signifiant « poussière ».
Tourtière
Dites-vous tourtière ou pâté à la viande? On peut bien débattre de ce qu’est une tourtière, mais quelle est l’origine de ce mot, et surtout, qui a raison?
Suisse et plaine
Au Québec, nos petits suisses grimpent parfois jusqu’en haut des plaines… Mais de quelles plaines parle-t-on? Et quel est le rapport avec les habitants de la Suisse, au juste?
Champlure
Le mot champlure est attesté au Québec depuis le 17e siècle, mais il a été supplanté peu à peu par robinet, jugé plus soigné. Malgré tout, l’usage de champlure a perduré et, au fil du temps, ce mot a acquis de nouvelles significations.
Chevreuil
Chevreuil, cerf de Virginie, cerf tout court : trois noms en usage pour notre petit cervidé nord-américain. Qui plus est, au cours de l’histoire, il en a eu d’autres! Fort d’un usage de plus de 400 ans, le mot chevreuil a du panache!
Bonhomme Sept-Heures
Plusieurs ont déjà entendu parler du bonhomme Sept-Heures et en ont même eu peur. Mais est-ce que ce mot étrange vient vraiment de l’anglais bone setter?
Tire
Sauriez-vous dénombrer les multiples emplois du mot tire en français québécois? À en juger par tous les sens qu’il a développés depuis sa traversée de l’Atlantique, ce mot a décidément tiré le bon numéro!
Fale, pruche et histoires normandes
Les colons du Nord-Ouest de la France ont influencé la formation de notre français québécois, plus particulièrement les Normands, à qui l’on doit plusieurs caractéristiques de notre parler.
Bobette
D’où vient le mot bobette, qui désigne de nos jours un sous-vêtement? Pour le découvrir, il faut se plonger dans la publicité des Années folles!
Barachois
Les habitants des régions baignées par le golfe du Saint-Laurent savent ce qu’est un barachois, et ce mot apparaît même dans plusieurs noms de lieux en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine; mais qui connaît vraiment son origine surprenante?
Achaler
Lorsque quelqu’un de pas achalé vous achale, est-ce que vous vous sentez bouillir? Quand on connaît l’origine du verbe achaler, ce n’est guère surprenant…
Enfirouaper
Selon son contexte d’utilisation, enfirouaper peut vouloir dire, entre autres, « tromper, duper ou rouler quelqu’un »...
Mais d’où vient ce drôle de mot?